
Les risques pour vos animaux au Printemps
Avec l’arrivée du printemps, nos animaux sont confrontés à de nouveaux risques pour leur santé. Si cette saison est synonyme de beaux jours et de balades en plein air, elle comporte aussi son lot de dangers : parasites, plantes toxiques, allergies ou dangers liés à l’environnement extérieur.
Dans cet article, nous passerons en revue les principaux risques liés à cette saison, afin de vous aider à protéger votre compagnon et profiter sereinement de cette belle saison.
Au printemps, les puces et les tiques font leur grand « retour », et plus nombreux que jamais ! Bien qu’elles soient présentes tout au long de l’année, leur reproduction s’intensifie durant cette saison. La meilleure prévention consiste à protéger votre animal avec un antiparasitaire et un vermifuge, qui le préserveront des désagréments causés par ces petits parasites.
D’autres parasites, tels que les phlébotomes, sont également à redouter :
- Les phlébotomes : Ces moustiques sont responsables de la transmission de la leishmaniose, une maladie grave et souvent incurable.
Il est indispensable de protéger votre animal contre ces parasites, surtout pendant la période printanière.
Les chenilles processionnaires peuvent être un danger pour votre animal. Recouvertes de poils urticants, elles provoquent des inflammations, des irritations, des réactions allergiques voire des nécroses des babines et de la langue, si elles venaient à être prises en bouche.
Elles forment généralement leurs nids dans les arbres et peuvent être présentes partout en France, y compris en ville. Ces chenilles sont reconnaissables par leurs couleurs et leur corps poilu et leur façon de se déplacer : elles sont noires, blanches et jaunes, et se déplacent en file indienne.
Elles sont particulièrement actives entre mars et avril, période durant laquelle elles quittent leurs nids pour descendre au sol et entamer leur migration. Il est recommandé d’éviter les forêts de pins entre janvier et mai et celles de chênes entre avril et juillet, en particulier lors des journées venteuses.
Les beaux jours sont de retour et les espaces extérieurs commencent à reprendre de la couleur. Les plantes qui ornent les jardins, les parcs ou même vos vases peuvent être toxiques pour vos animaux. Voici une liste de quelques-unes de ces plantes dangereuses :
- Le Muguet : Extrêmement toxique, il peut être fatal à un chat ou un chien de petite taille. L’ingestion de ses brins ou de l’eau dans laquelle ils sont trempés peut provoquer des irritations de l’appareil digestif et des arrêts cardio-respiratoires.
- Le Laurier-Rose : Toutes les parties de cette plante sont extrêmement toxiques, même lorsque la plante est morte et desséchée. Elle peut entraîner la mort d’un animal d’environ 10kg ou moins, ou provoquer vomissements, difficultés respiratoires, insuffisance cardiaque et convulsions.
- La Tulipe : Mâchouiller une tige provoque des irritations au niveau de la zone buccale, tandis qu’ingérer un bulbe perturbe la production des protéines nécessaires au transport de l’oxygène, entraînant salivation abondante, troubles digestifs, respiratoires et douleurs abdominales.
- Le Monstera Deliciosa : Un croc dans une feuille de cette plante, et votre animal pourrait souffrir de saignements, de troubles respiratoires et digestifs, ainsi que de brûlures buccales.
- Le Ficus : Très dangereux, il contient des agents photosensibilisants qui peuvent causer des diarrhées, vomissements, irritations, problèmes rénaux et œdèmes.
- L’Aloe Vera : Les feuilles et le liquide qu’elles renferment sont très toxiques et peuvent provoquer des troubles digestifs et nerveux.
- Le Lys : Une plante extrêmement dangereuse et toxique, n’importe quelle partie de la plante peut provoquer une insuffisance rénale aiguë souvent fatale chez le chat.
Le printemps est également la saison des allergies : démangeaisons intenses, léchage appuyé, perte de poils ciblée, écoulements oculaires et nasaux, éternuments, plaques rouges… Ces signes cliniques peuvent être causés par des allergènes saisonniers.
Les allergies sont nombreuses et parfois difficiles à identifier. Si vous constatez ces symptômes chez votre animal, n’hésitez pas à contacter votre vétérinaire.
Les épillets, petites graines de graminées, sont un véritable fléau lors des promenades. Ces épillets se coincent dans le pelage de votre animal et, s’ils ne sont pas retirés, peuvent pénétrer profondément dans la peau, provoquant douleurs, démangeaisons et infections. Les zones les plus touchées sont les oreilles, les pattes, les narines et les yeux.
N’oubliez pas d’inspecter minutieusement le pelage de votre animal après chaque sortie.
En bref :
Au printemps, vos animaux peuvent être confrontés à plusieurs risques, notamment les parasites, les chenilles processionnaires, les plantes toxiques, les allergies et certains éléments présents dans l’environnement :
- Parasites : Les puces, tiques et phlébotomes sont plus présents. Utiliser un antiparasitaire et un vermifuge est essentiel pour protéger votre animal.
- Chenilles processionnaires : Ces chenilles, recouvertes de poils urticants, peuvent provoquer de graves réactions si ingérées ou en contact avec la peau. Elles sont particulièrement actives entre mars et avril, surtout dans les forêts de pins et de chênes.
- Plantes toxiques : De nombreuses plantes de printemps, comme le muguet, le laurier-rose, la tulipe, l’aloe vera et le lys sont toxiques pour les animaux et peuvent causer des symptômes graves, voire la mort en cas d’ingestion.
- Allergies : Les animaux, comme les humains, peuvent souffrir d’allergies printanières, provoquant démangeaisons, plaques rouges et « hot spot ». Une consultation chez votre vétérinaire est conseillée en cas de symptômes persistants.
- Épillets : Ces petites graines de graminées peuvent se coincer dans le pelage de votre animal et pénétrer la peau, entraînant douleurs et infections.
En résumé, il est important de protéger votre animal contre ces risques, de vérifier son environnement et de consulter votre vétérinaire en cas de symptômes préoccupants.