C’est logique : un chiot n’a pas la même capacité à se retenir de faire ses besoins qu’un adulte. Pour un chiot de 2 mois, celle-ci est d’environ 2h.

C’est pourquoi des sorties beaucoup plus régulières (toutes les 2-3 heures) sont nécessaires afin d’anticiper ses envies et donc les potentiels accidents mais aussi de pouvoir le féliciter s’il fait à ces moments-là.

Notez qu’un chiot sera plus susceptible d’avoir envie de se soulager après avoir mangé et bu, après s’être réveillé et après une séance de jeu. Dans ces situations, n’attendez pas et sortez, vite !

A moins de faire preuve de beaucoup de courage et de bien vouloir saccader votre sommeil pour sortir votre animal, vous devrez faire preuve d’indulgence envers votre jeune chiot pour qui il sera physiologiquement impossible de se retenir une nuit entière avant l’âge de 3 mois.

Par la suite, pour l’y aider, vous pouvez réduire son espace de nuit, pendant une période raisonnable. Ceci fait, votre chiot sera réticent à l’idée de souiller son couchage et préfèrera attendre votre réveil.

De même, durant vos journées de travail de 8h ou plus, votre jeune chiot ne pourra pas se retenir. Si vous en avez la possibilité, rentrez sur votre pause déjeuner pour diviser cette longue période d’absence en deux pour sortir votre chiot. En plus de lui permettre de se soulager, il apprendra progressivement à rester seul et à contrôler son anxiété. Votre présence est la clé de l’apprentissage pour votre nouveau compagnon !

Nos animaux sont sensibles aux rituels. Vous pouvez donc définir un endroit bien spécifique et l’y emmener pour faire ses besoins. Cela l’aidera à associer l’environnement à l’action.

De plus, comme les célèbres « assis » et « donne la patte », un petit « fais pipi » sera le parfait ordre pour renforcer ce rituel.

Ceci établi, il faudra s’armer de patience et laisser à votre chiot le temps nécessaire à ses petites affaires. Une fois celles-ci faites, récompensez-le abondamment en le félicitant et en le caressant. Nous vous conseillons d’éviter les friandises afin de ne pas créer de mauvaises habitudes et d’éviter une potentielle prise de poids.

Enfin, ne terminez pas la sortie immédiatement. En effet, votre chiot pourrait penser qu’une fois ses besoins faits la balade s’interrompt (ce qui est très contrariant). Lors des prochaines, il est alors possible qu’il préfère se retenir.

Si vous prenez sur le vif votre animal en train de se soulager dans votre intérieur, un « non » ferme est suffisant. Conduisez-le ensuite à l’extérieur pour lui montrer l’endroit approprié.

Inutile de s’énerver, de le punir en lui mettant la tête dans ses excréments ou encore de crier. Votre chiot risque de devenir anxieux en votre présence et prendra l’habitude de se cacher pour faire ses besoins ou bien de les manger pour éliminer les preuves !

Pour le nettoyage, veillez à ce qu’il ne vous regarde pas faire. En effet, il pourrait prendre cela pour un jeu et recommencer pour « vous faire plaisir ». L’élimination de toute odeur est très importante afin d’éviter d’attirer votre chiot à ce même endroit. Préférez pour cela le vinaigre blanc à la javel, qui (en plus de sa grande toxicité) pourrait rappeler l’odeur de l’urine à votre animal.

Pour prévenir les prochains accidents, soyez attentifs : un animal qui une envie pressante sait la manifester. Il va par exemple renifler le sol, tourner en rond ou bien se positionner près de la porte d’entrée si l’éducation à la propreté a déjà commencé et qu’il a associé l’extérieur comme le bon endroit pour cette grande mission !

Lors de l’apprentissage de la propreté, il est tentant d’utiliser des alèses.

Mais celles-ci ne rendront pas votre animal propre, même si vos chaussettes seront plus au sec !

Seule votre éducation et la fréquence des sorties protégeront vos tapis.