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Tiques : connaitre et éviter les risques

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Tiques : Connaitre et éviter les risques

Les tiques sont des petits parasites qui viennent se fixer sur la peau de sa proie, animale ou humaine, afin de se nourrir de son sang. Leur cycle de vie est composé de 3 stades : la larve, la nymphe et l’adulte. A chaque stade, la tique vient se nourrir sur son hôte, tombe lorsqu’elle est suffisamment gorgée de sang et passe au stade suivant. Une fois adulte, seules les femelles continuent de prendre leurs repas mais elle doit être fécondée pour faire des repas complets. Si c’est le cas, son repas fini elle tombera de son hôte et pondra des œufs, qui deviendront à leur tour des larves.

Tiques : connaitre et éviter les risques

La morsure en elle-même est indolore, la tique étant très petite. C’est plus tard qu’un danger peut intervenir. En effet, certaines tiques sont porteuses de maladies graves qui sont transmises à l’animal hôte lors de la morsure.

Parmi les maladies les plus graves, nous retrouvons :

  • La babésiose : aussi appelée piroplasmose, il s’agit d’une maladie qui attaque les globules rouges, provoquant anémie sévère et fièvre importante. Le danger principal de cette maladie est qu’elle est souvent asymptomatique dans ses premières phases. Cette maladie est mortelle si elle n’est pas traitée à temps.
  • La borréliose de Lyme : aussi appelée maladie de Lyme, c’est une maladie également connue chez l’Homme. Les signes cliniques qu’elle engendre peuvent apparaitre plusieurs mois après la morsure et se traduisent par des difficultés à se mouvoir (arthrite), de la fièvre, perte d’appétit ou encore des vomissements.
  • L’ehrlichiose : cette maladie infectieuse apparait sous forme aigue après une période d’incubation d’environ 2 semaines dans un premier temps, puis sous une forme chronique. Elle va infecter les cellules sanguines de l’animal et se manifeste par de la fièvre, une perte d’appétit et un abattement. C’est une maladie grave, un traitement est nécessaire pour lutter contre la bactérie.

Le retrait d’une tique demande une attention particulière. En effet, une extraction mal réalisée risque d’être incomplète (le rostre peut rester enchâssé sous la peau) et donc responsable de l’apparition de kyste ou autre infection.

La première chose à mettre en place est la protection via un antiparasitaire. Nos équipes seront heureuses de pouvoir vous renseigner sur la fréquence d’administration et sur le produit le plus adapté pour votre animal : pipette, comprimé, collier…

 

Aussi, dès que votre animal rentre de promenade, examinez tout son corps de manière consciencieuse. En particulier s’il a été exposé à des hautes herbes ou zones boisées. D’ailleurs, si vous en avez la possibilité évitez ces zones à risque en automne et au printemps. Pendant cette période, les tiques sont particulièrement actives.

 

Certains vaccins sont disponibles pour protéger nos animaux contre certaines maladies transmissibles par la tique, comme la maladie de Lyme et la piroplasmose.

La meilleure façon de retirer une tique est de se munir d’un tire tique. Faites passer le tire-tique sous la tique en veillant à glisser la tête entre les crochets de l’objet, tournez la tique sur elle-même jusqu’à ce qu’elle se décroche et désinfectez la peau de l’animal avec un produit adapté.

 

Attention, il ne faut jamais tirer sur la tique ! Celle-ci doit se décrocher seule, sans besoin de traction. C’est en tirant que vous risquez d’arracher la tête de la tique et de la laisser dans la peau de votre animal.

La tique retirée, écrasez-la entre deux surfaces solides, sans la toucher à mains nues pour éviter tout risque de contamination.

 

Restez attentif à la plaie et aux signes précédemment évoqués qui pourrait indiquer la transmission d’une maladie.

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En bref :

Protéger son animal contre les morsures de tique à l’aide d’un traitement adapté est le premier réflexe à avoir.

 

Lors des périodes à risque, il est mieux d’éviter les forêts et hautes herbes afin de limiter les risques.

 

En cas de morsure, on retire la tique à l’aide d’un tire-tique et on reste attentif à la plaie et à l’état de santé de son animal, afin de pouvoir intervenir rapidement auprès de son vétérinaire dès apparition de signes anormaux.